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Poésies Romance
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Par Dannylou le 21 Avril 2015 à 08:50
COMME
Comme le voilier file sur l’océan
Emporté par le grand vent
Tourne et tourne sans fin
La roue du Destin….
Comme la pluie de rosée
Comme le premier baiser
Comme la caresse du soleil
Sur une plage abandonnée
Toujours et toujours
Recherchons nous l’amour…
Comme la main d’un enfant
Qui vers l’autre se tend
Comme un matin de printemps
Chanté par mille oiseaux
Comment trouver les mots
Comment effacer les maux
Et trouver le grand chemin
Qui méne à l’éternel demain
Comme une larme trace son sillage
Sur la ride d’un visage
Comme une nuit d’orage
Où tout semble sombre
Attendre et encore attendre
Essayer de modifier le cours du ruisseau
Pour ressourcer le grand désert
Comme une étoile dans l’immensité
Une ile imaginaire
Un aigle qui survole la vallée
Comment atteindre l’autre rive
En trouvant le bon pont…
Sans trop de larmes
Sans trop de regrets
Sans trop de remords
Sans trop tristesse…
Trouver le pont d’éternité
Pour un jour enfin s’en aller
Sans plus jamais se retourner….
Je ne dirai rien
Je ne pleurerai pas
Je retiendrai mon souffle
A genoux, j’attendrai
Et puis je te prierai, toi la Déesse
Toi Ma Mére, Ma Fille, Mon Ancêtre
Toi qui sait, toi qui dit…
Toi qui guide
Toi qui chante dans la nuit
Toi qui mon cœur fait battre….
Le jour pareil à la nuit sera
Une lune pâle et ronde brillera
Et dans le ciel, mille bouquets d’étoiles
Feront ta parure…
Je t’ai cherché depuis si longtemps
Quand en mon cœur tu demeurais….
Chant lancinant qui me suivait, qui me guidait
A travers la roue de mon destin….
Je ne dirai rien
Je ne pleurerai pas
J’attends ce moment depuis si longtemps
Ta lumière me couronnera
Ta main vers la mienne se tendra
Je sais alors que de « partir » il sera temps…
Un soir d’été
Un soir d’orage
La Déesse est née..
Couverte de rosée
Parsemée d’étoiles
Tombée de la voie lactée
Sur la terre qu’elle fit sienne….
Un soir d’été
Un soir d’orage
Son chant sur la terre retentit..
C’était le jour, c’était la nuit
C’était l’aube des Temps….
Un soir d’été
Un soir d’orage
Au milieu d’un tapis de fleurs
Au fond d’une grotte
Au creux de l’océan
Au cœur de la brume et du vent..
Elle est venue pour dire « je t’aime »
A toutes les femmes,
A tous les hommes qui naîtraient
Et qui la reconnaîtraient….
Un soir d’été
Un soir d’orage…..
Quand tourne la tête
Quand plus rien n’est une fête
A force de souvenirs
Quand plus d’autre solution ….que de partir
Quand au coeur de la vie, la vieillesse
A grands pas remplace la jeunesse
Alors allumer une bougie
Et dans l’ombre de la nuit
A la lueur de Dame Lune
Prier la Déesse
Prier pour ne pas désespérer….
Sentir son souffle sur nous
Entendre son murmure apaisant
Fermer les yeux et l’imaginer
Là..si proche, si douce, si lumineuse..
Qui nous tend la main
Pour parcourir notre destin
Sans plus de peur
Simplement avec ces quelques instants de bonheur
Que nous accorde la roue du temps…
Quand tourne la tête
Quand plus rien n’est une fête
A force de souvenirs
Quand plus d’autres solutions….que Partir !
MON PERE
Il pleut ce soir dans mon cœur
Coulent mes larmes en rivières argentées…
Souvenirs,.. Tourbillonne le passé..
….Il me tient toujours la main pour traverser…
Son doux regard vert se pose sur moi
Et jour après jour
J’apprends de la vie l’amour..
Il se promène en mon âme
Solitaire et si loin déjà
Me sourie t’il encore
Est il fier de moi ?...
J’oublie parfois son visage
Qui se dissipe dans le brouillard…du temps
Tu me manques, tu sais
Et cela jour après jour
Tout ce que je ne t’ai pas dit, tout cet amour…
Se mêlent aujourd’hui dans le présent et le passé..
Où est-il ce père
Qui m’a toujours un peu manqué
Même lorsque prés de moi il était…
Son regard dans le lointain
Comme perdu dans un autre temps….
Pourtant je sens encore de sa main la chaleur
Au plus profond de mon cœur
Et si je ferme les yeux
Je le vois dans le parc se promener
Fragile fantôme dans la course du temps…..
Il pleut ce soir dans mon cœur
Coulent mes larmes en rivières argentées…
LE GRIMOIRE
Il était une fois……
Un vieux grimoire j’ai retrouvé
Caché dans un coin poussiéreux
D’un grenier du temps oublié…
Petite, je m’en souviens, j’y allais,
Par la main Grand-mère me tenait
Puis, dans le silence on s’asseyait
Et le vieux grimoire elle ouvrait…
Il était une fois….
Ainsi toutes elles commençaient
Ses légendes de pays oubliés
Ses histoires de dragons et de fées,
Et j’écoutais émerveillée
Dans d’autres mondes je pénétrais…
Depuis longtemps, Grand-Mère est « partie »
Et avec elle, des pages de ma vie…
Cependant, ce vieux grimoire j’ai retrouvé
En allant dans ce grenier du temps oublié
Familière m’était son odeur
Si douces sous mes doigts ses pages
Et j’entends des Mots dans la nuit :
IL ETAIT UNE FOIS……
Alors je ferme les yeux
Et la légende m’envahit
Dans le creux des profondeurs
A l’abri du temps
A l’abri du vent
Vit mon âme, de l’océan le cœur…
C’était il y a si longtemps
Quand sur la mer fiérement il voguait
Emportant notre amour
Dans un voyage sans fin…
Je n’ai pas oublié
Dans ma chevelure tes doigts
Et la douceur de ton regard
Quand sur moi tu le posais…
Je n’ai pas oublié cet impudique dessin
Où telle une nymphe tu m’imaginais…
Dans le souffle du vent
Emportés par l’océan
Nos destins à jamais se sont liés
Et quand au creux de l’abîme tu tombais
Avec toi mon cœur tu emmenais …
Pour toujours mon âme flotte au creux des vagues
Prés des grands icebergs blancs
Tout au bout du temps
Je sais que quelque part
Nous nous retrouverons
Dans l’île d’éternité
Ballayée par le vent
Tout au bout des chemins
et tu seras là pour prendre ma main….
©Dannylou
Chante dans le vent
Même si ce n’est pas le printemps
Toi,Fille du vent……
Chante pour que s’envolent nos tourments
Que ta voix sur toute la terre résonne
Qu’en un instant s’arrête le bruit des fusils
Que sur les pierres tachées de sang
Eclosent les plus belles des fleurs
Pour effacer à jamais nos douleurs…
Danse dans le vent
Comme une ultime prière
Comme un appel aux forces du ciel et de la Terre
Pour que plus jamais, Ne sonne le glas !!!
Danse dans le vent….
Aide nous, Fille du vent
A traverser Le grand miroir
A ne plus avoir peur du noir
Comme un enfant Prends nous la main,
Montre nous le chemin de la liberté
Sois un instant l’étoile de notre Destinée…
Chante dans le vent
Danse dans le vent
Fille du vent
Ce soir t’appelle mon cœur
Alors que filent les heures……..
Je ne veux plus jamais avoir peur
D’avancer sur cette terre ….
Chante dans le vent
Danse dans le vent !
Je t’attends
Dans la douceur d’un matin
Dans la chaleur d’une nuit…
Je ne sais pas d’où tu viens
Ni quel sera ton destin
Tu n’as pas encore de prénom
Mais je t’imagine déjà
Doux comme du miel
et un regard d’azur…
si profond et si pur !
Je t’attends
pour toi, je serai « Maman »
celle qui sera là, tout prés de toi
te consolant, et te berçant…
inventant des histoires
où il sera question de fées…
car sur toi, elles se poseront toutes,
l’instant où de moi tu sortiras,
pour t’elancer dans le monde..
N’aies pas peur
Ecoute mon cœur
Battant au rythme du tien
N’aies pas peur
Je serai là pour toi…
Ecoute ma voix !
Je t’attends
Et ce refrain en moi monte déjà
comme une éternelle histoire..
Il était une fois….
Tout contre moi !
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Par Dannylou le 26 Octobre 2014 à 13:25
Livres écrits en partenariat il y a quelques années
mes poésies sous le pseudo de Sarwena
et les sculptures de MarielauTerre
Ecris sur le vent
Sculptés dans le temps…
Nous avons pour vous tissé
La tresse magique
De notre amitié
Jour après jour
Notre cœur et notre âme y avons mêlé
Pour vous ouvrir les portes
D’un autre univers
Où tout se lie
Où dansent les fées
Où chantent les sirènes
où encore, rêvent les enfants !
Ecris sur le vent
Sculptés dans le temps
A La Tresse magique nous avons donné vie
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Par Dannylou le 2 Septembre 2014 à 20:25
"J'avais dessiné
une Etoile enchantée
un Puits à souhait
et une Fée dorée...**
parce que je savais au fond de mon coeur
que bientôt viendrait l'heure
où ils m'aideraient à leurs manières...
En me promenant hier
j'ai découvert ce puits
comme les autres, une pièce j'y ai lancé
un cri a retenti
d'un chien, tout petit, j'ai ainsi sauvé la vie...
tombé dans ce puits
se croyant oublié
le pauvre se débattait en vain....
Premier signe du Destin****
J'attends donc un signe de ma Fée dorée
et que mon étoile enchantée
exauce un de mes souhaits...
Ainsi je vais sur le chemin
sans peur des Lendemains
je sais que...
c'était il y a bien longtemps
mais qu'importe le temps..
j'ai dessiné
une Etoile enchantée
un Puits à souhait
et une Fée dorée... "
Dannylou ♡1 commentaire
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Par Dannylou le 25 Août 2014 à 13:47
LA VICTOIRE DE L'ANGE
la nuit était venue, plus sombre, plus froide que jamais
seule, dans sa chambre aux volets fermés ,elle pleurait!
Le destin, sa vie entière, tout aujourd'hui, elle reniait!
Elle avait perdue son seul amour,
en une nuit,en un instant,
ET POURTANT,
elle sentait encore sa présence,
les draps plein de son odeur,
la chaleur de ses mains sur son corps,
ses mots tendres et apaisants....
Qui allait l'apaiser à présent?
Qui allait prendre prendre sa main,
et la tenir jusqu'au matin?
Elle aurait voulu prier,
mais à présent elle ne croyait plus!
Il l'avait abandonné tout la-haut,
il n'avait pas vu ses pleurs,
Alors, plus jamais se dit elle,
elle ne s'adresserait à Lui !
Soudain, une grande lumière,
la nuit sembla un instant s'illuminer
mille étoiles brillaient
ET ELLE LE VIT!
Si beau et si majestueux,
si brillant et si présent!
L'Ange lui tendait la main,
son vêtement étaient de lumiére et de feux,
elle se demanda un instant si elle rêvait!
Mais, non, il était bien là, il la frôlait presque!
Alors, elle reconnut son odeur,
sur son corps elle ressentit son souffle chaud,
c'était son Ange à elle,
celui qu'elle avait tant aimé,
et qui en cet instant
venait lui montrer qu'une d'une autre façon
il allait l'aimer et la protéger!
Son regard si doux,
sur elle se posait,
apaisant ses blessures,
effaçant ses larmes!
ALORS ELLE SUT, !
que plus jamais elle ne serait seule
que du fond de la nuit
pour toujours il serait là pour elle,
que quelque soit son destin,
et ceux qu'elle rencontrerait,
il serait à jamais SON ANGE D'AMOUR et de LIBERTE !
Lorsqu'elle s'éveilla au petit matin,
tout semblait si pareil
qu'un instant elle crut avoir rêvé!
Mais des poussiéres scintillantes,
des poussiéres d'étoiles jonchaient son sol!
Et un doux parfum l'ennivra alors!
Tout au fond de l'océan
elle pleure son amant,
jamais su terre elle n'ira
jamais elle ne l'étreindra!
Elle nage depuis si longtemps
portée par les vagues et le courant,
son seul but était de l'apercevoir
debout sur son bateau, dans le noir!
Par les étoiles illuminé,
elle s'abimait dans son regard,
mais il est déjà si tard!
La mer va au loin de nouveau l'emporter
et de lui à tout jamais l'éloigner!
Elle aurait voulu lui dire
qu'elle l'aimait depuis longtemps,
elle aurait voulu mourir
pour avec lui passer encore du temps!
BELLE SIRENE
NE PLEURE PAS
TES LARMES VONT FAIRE DEBORDER LA MER!
BELLE SIRENE
ECOUTE-MOI
UNE NUIT, IL TE REVIENDRA ET QUITTERA LA TERRE!
MAIS CETTE NUIT LA,
TU SERAS, PEUT-ETRE ,FEMME REDEVENUE!
J'aurai voulu partir,
J'aurai voulu mourir,
oublier le passé,
ou tout recommencer!
J'ai longtemps prié,
Mais mon Ange n'est pas venu,
pour ,à jamais, m'emporter
vers l'amant ,de mes nuits ,oublié!
Qui était-il,
et d'où venait-il?
Je ne savais pas même son nom!
Mais ses yeux dans la nuit
avait transperçé mon âme,
et m'avait caressé!
Je le cherche encore certaines nuits
où telle une somnambule, j'erre dans les rues!
Qui sait s'il reviendra,
de son au-delà,
qui sait s'il me reconnaitra,
qui sait s'il m'aimera!
Je cherche dans l'oubli,
et le froid de la nuit
son regard sur moi,
son odeur, ses caresses,
et sa voix qui me berce!
Il existe encore au confin des terres, là où nul
ne va, un monde emplie de fées et d'elfes,
d'anges et de dragons. C'est là qu'ils s'exilent
lorsque notre âme n'est pas assez pure
pour les voir prés de nous.
Pourtant, il suffirait juste d'en appeler
un pour que suive le tourbillon des fées
et autres créatures de la féerie!
Je ferme les yeux, allongée sur l'herbe
mouillée de rosée,
et je les sens autour de moi, qui me
murmure leur amitié,
et panse mes plaies!
Le nom de ma fée est "Bleuet" de
mon mois de naissance,
avec elle, je suis en toute confiance,
et la laisse me guider dans son
royaume enchanté!
Dansent les fées et les elfes,
vous êtes bienvenue chez moi,
mon jardin vous accueillera,
plein de fleurs et de papillons,
vous boirez l'eau de ma source,
et profiterez des rayons d'un doux soleil!
Ma demeure est la votre ;
et je vous espére depuis si longtemps!
Fermez les yeux, vous aussi, qui me lisez,
et laissez vous
emporter dans le royaume enchanté!
DANS LE SILENCE QUI S'INSTALLE PEU A PEU,
DISPARAISSENT LES ENNUIS ET LE STRESS DE LA JOURNEE!
ON SE PARFUME, RIEN QUE POUR SOI, PARFOIS,
ON LISSE SES CHEVEUX, ON CARESSE SON CORPS
AVEC UNE DOUCE CREME AUX COULEURS CHANGEANTES,
ON REVET SON PLUS BEAU DESHABILLE,
DE SOIE ET DE DENTELLE,
ET SOUVENT MÊME, RIEN QUE POUR SOI,
POUR SE SENTIR BELLE ET DESIRABLE,
POUR ATTENDRE AU CREUX DE LA NUIT,
L'AMANT IMAGINAIRE, SI PARFAIT ET SI SENSUEL,
CELUI QUI D'UN SOUFFLE,
NOUS MENERAIT VERS SON ROYAUME,
LE ROYAUME DE LA NUIT,
OU RODENT GUERRIERS ET GUERRIERES,
AMANTS ET VAMPIRES,
ANGES, OU DEMONS!
AU CHOIX DE NOTRE DESIR DE L'INSTANT!
CAR, OUI, NOUS POURRIONS CHOISIR,
SANS CULPABILISER, SANS REMORD, SANS REGRET,
PUISQU'IL S'AGIRAIT JUSTE D'UN RÊVE,
MAIS OU TOUT SEMBLERAIT PARFAITEMENT REEL!
DANS LE SILENCE DU VELOURS DE LA NUIT,
FERMEZ LES YEUX ET LAISSEZ VOUS ALLER,
ALLONGEE DELICATEMENT SUR VOS DRAPS DE SOIE,
IL N'EST PAS LOIN, VOUS SENTEZ PRESQUE SON DOUX PARFUM,
DANS LE SILENCE DE LA NUIT.........
Promenades au clair de lune,
lune ronde, pleine, blanche,
où tout se transforme
en illusions, en féerie,
ou bien en cauchemars, pour d'autres!
Promenades au clair de lune,
mon coeur cherche son âme soeur,
le double exact de son esprit,
celui qui lui redonnera vie!
Promenades au clair de lune, le long
des allées d'un cimetière,
à la recherche des âmes perdues,
pour les aider à franchir la frontière!
Promenades au clair de lune,
dans l'attente de l'homme-loup,
ou du vampire "mondain"
qui changera votre vie
en ballades éternelles au clair de Lune!
Le temps est ce qu'il est,
un sablier sans compassion
qui enchaine ses heures
sans penser à nos coeurs!
Le temps est ainsi
il s'égréne, sans amour,
et détruit nos toujours!
Hier n'est plus déjà,
et demain n'existe pas!
aujourd'hui, alors, aimons et vivons!
LA LISEUSE
Un instant seule dans sa grande maison,
elle était allée dans le petit salon,
avait ouvert un livre à la premiére page,
ses yeux s'étaient alors posés
sur l'image d'une jeune et fine jeune fille ceuillant des fleurs
tout au bout d'une allée de jardin!
Elle pouvait presque sentir le parfum ennivrant
des fleurs à peine ceuillies!
Mais surtout, son regard à elle,
plongea dans le regard presque translucide
de la jeune fille ,
Elle se senti comme emportée
dans un autre temps, dans le passé,
et soudain sur ce fauteuil
où elle s'était allée reposée
ses vêtements n'étaient plus les siens
mais ceux d'un siécle passé,
sa coiffure aussi avait changé,
De soie et de dentelles elle était vêtue,
et le petit salon avait retrouvé
sa mélancolie d'autrefois,
même l'odeur de la pièce avait changé!
Pourtant, elle ne s'en inquiéta pas,
au contraire, même, cet instant
elle l'avait appelé, désiré
pour enfin "rentrer" chez elle!
Elle ouvrit le livre à la premiére page
et dans jardin de fleurs multicolores
mais plus "moderne",
elle aperçu presque cachée,
une étange fille
habillée d'un jeans et d'un teeshirt noir,
qui vaguement lui sembla familière!
Elle se leva brusquement prise d'un vertige
et se vit alors dans le grand miroir
coiffure tressée, robe de soie rose,
c'était elle la premiére jeune femme
vue dans ce livre
avant peut-être qu'elle ne s'endorme !
Elle ne savait plus,
ce qu'elle devinait
c'est qu'elle avait un rapport
avec la fille en jeans,
mais lequel, cela, elle ne s'en souvint pas!
Un bref instant de vertige,
juste un bref instant,
puis, elle se rassit
et, enfin sereine, elle ferma le livre
et se jura intérieurement de ne plus le rouvrir !
car son chemin s'arrêtait ici et maintenant
dans ce siecle passé,
ou enfin elle avait retrouvé sa sérénité
PAR UNE NUIT SANS FIN.............
Par une nuit sans fin, esseulée et mélancolique,
elle errait dans les rues sombres qu'éclairait
juste la faible lueur des réverbéres. Elle ne savait
pas si elle cherchait l'âme soeur, ou simplement
si elle fuyait pour échapper à son destin. Elle
aurait tant voulu être fée ou déesse, licorne
ou dauphin. Tout, sauf elle! En fait, elle se fuyait,
loin du bruit et des gens.
Et puis, elle voulait le retrouver, l'amant étrange du cimetiére,
celui qui avait osé la méler au sang versé! Il la survola de nouveau, comme cette nuit là,un instant,
ombre grise au dessus d'elle. Elle ne le voyait pas,
mais elle s'ennivrait de son parfum!
Elle le vit brusquement devant elle
il semblait la regardait jusqu'au fond de l' âme
. Avait-il perçu justement son extrême solitude,
sa soif d'éternité ou son envie de mort ? Il essuya
ses larmes d'un geste délicat. Il devint alors
plus proche et plus présent qu'aucun humain
n'avait été avec elle,
Il était grand, sombre, beau; d'une
beauté à couper le souffle. Du reste, le souffle
lui manqua, son coeur se mit à battre la chamade,
la tête lui tourna. Il retint son corps frêle qui tombait
. Il l'entoura de sa cape de soie et avec lui,
elle s'éleva dans la nuit. Pour la première fois,
elle vit les étoiles, et aucune peur n'obscursissait son coeur.
Elle savait qu'il l'avait trouvée enfin, et qu'elle
était sienne depuis longtemp! Elle
s'ennivrait de son odeur, et lorsque son propre sang
coula le long de sa gorge, elle ressentit un profond
bien-être. Elle aurait voulu lui dire mille fois
"merci" de l'avoir délivrée des affres d'un destin ordinaire.
Lorsqu'elle s'éveilla au matin, elle était dans son lit
et s'étonna d'être encore vivante. Avait-elle rêvé?
Mais non, car sur l'oreiller à ses côtés, il y avait encore
une rose couleur sang, et dans l'air flottait
le parfum de son amant . Elle porta une
main à son cou et sentit la trace laissée
par la morsure. Alors, elle se rendormit
vite pour encore à lui rêver.
Perdue, sans doute oubliée par les siens,
elle s'assit au pied d'un chêne et se laissa
aller à méditer. Qui avait -elle été avant
. Qui avait -elle été avant,
il y a bien longtemps, quand, sur terre, elle était
une femme, une humaine et par encore une fee.
Elle respirait pleinement les odeurs de chaque fleur,
chaque arbre, elle se sentait bien ,ainsi lovée,
dans la nature; Mais cependant lui revenaient
parfois en mémoire des flashs d'une de ses précédentes
vies; Avait elle eu un époux, un amant, un enfant,
des amies ? Elle était pourtant parfaitement
dans son élément ici, en fee.
La nuit passa et elle s'endormit ,protégée
par le grand chêne
Au petit matin, le souffle du vent l'éveilla Elle
se mit debout et marcha jusqu'au lac.
Et là; elle vit son reflet. HUMAINE, FEMME,
et si Belle. Ses cheveux étaient mélés de fleurs
et de mousse verte. Sa longue robe rouge lui
allait à ravir. Mais encore une fois, elle se
demanda qui elle était AVANT.
Elle prit le chemin du retour. Mais quel retour ?
et vers quelle destination.? Pourtant,
malgré tout cela, elle n'avait aucune crainte.
Elle savait que c'était le jeu du karma, et que
jamais de ses vies antérieures elle ne se souviendrait,
sauf peut être, d'avoir rêver qu'elle était une fee
qui révait qu'elle était humaine
DANS LE JARDIN
JE MARCHE PIEDS NUS DANS LA ROSEE DU MATIN,
JE SUIS SEULE DANS MON JARDIN,
FLEURS ET FEUILLES FANEES DEPUIS LONGTEMPS
ME FONT UN TAPIS MULTICOLORE!
IL PLEUT DANS MA MEMOIRE
IL PLEUT DANS MON COEUR
ET IL PLEUT SUR MON CORPS!
POURTANT, ETRANGEMENT, JE ME SENS PURIFIEE
PAR TOUTES CES GOUTTES DE PLUIE
QUI SCINTILLENT SOUS LE FAIBLE RAYON DU SOLEIL!
JE RESPIRE LE DOUX PARFUM DE L'HERBE FRAICHEMENT COUPEE,
PEU A PEU, J'OUBLIE LE MONDE EXTERIEUR
ET ME SENS REMPLIE D'UNE ENERGIE SOUDAINE,
JE RETROUVE MON JARDIN ENCHANTE
PLEIN DE CREATURES LEGENDAIRES!
DERRIERE CHAQUE FLEUR FANEE
SE CACHE ELFE OU FEE!
J'ENTENDS LEURS DOUX MURMURES,
JE SENS LEUR SOUFFLE APAISANT,
JE M'ENNIVRE DE LEUR PARFUM!
ET J'ECOUTE LEURS CONSEILS!
ELLES ME PARLENT DEPUIS QUE JE SUIS ENFANT,
ET QUE, PAR HASARD, DANS LE JARDIN DE GRAND-MERE,
J'AVAI TROUVE UNE PETITE FEE SUR UN MURET COUVERT DE LIERRE!
D'ABORD INQUIETE PUIS EMERVEILLEE
DEVANT TANT DE PERFECTION ET DE BEAUTE,
J'AVAIS GARDE CETTE COMPAGNE SECRETE AUX YEUX DE TOUS!
ET TOUS LES ETES, JE LA RETROUVAIS!
DEPUIS, LE TEMPS A PASSE,
ET PEU A PEU J'AI OUBLIE,
ON OUBLIE SI VITE SES REVES D'ENFANTS!
Puis, UN JOUR DE PRODONDE SOLITUDE,
DANS MON JARDIN, CACHEE SOUS LE FEUILLAGE D'UNE GLYCINE ODORANTE
J'AVAIS DECOUVERT TOUT UN PETIT PEUPLE DE FEES ET D'ELFES!
QUE BIEN SUR, JE N'AI A PERSONNE DEVOILE,
SAUF A VOUS AUJOURD'HUI!
EN CE MOMENT, PERDUE DANS MES SONGES
JE ME PROMENE DANS CE JARDIN
OU JE RETROUVE CALME ET SERENITE
DANS LES MOMENTS PLUS DIFFICILES DE LA VIE!
JE SAIS QU'ELLES SONT LA, PRES DE MOI,
ME CONSOLANT ET ME MURMURANT
LEURS DOUX MOTS !
MURMURES DE FEES,
BAUME SUR MON COEUR,
VOUS QUI VIVEZ SI PRES DE NOUS
SANS QUE PERSONNES NE VOUS VOIENT JAMAIS,
PETIT PEUPLE DE LA FORET ET DES JARDINS,
JE SUIS BIEN AVEC VOUS!
UN JOUR, PEUT-ÊTRE,
JE FERAI PARTIE DE VOTRE MONDE, VOTRE ROYAUME!
JE M'EVADERAI POUR TOUJOURS DANS CE JARDIN,
ACCOMPAGNEE PAR VOUS, JUSQU'AU BOUT DE MON DESTIN!
MON COEUR QUI BAT!
"Le temps file si vite
sur la route du destin!
qu'on ne choisit hélas pas souvent,
on est emporté par le vent!
Parfois, une "étoile" éclaire nos nuits!
et on se met à rêver
on se prend à encore espérer!
une main qui vers nous se tend,
un refrain qui nous berce doucement,
et nos larmes alors rejoignent
le fleuve de milliard de larmes
des désespérés qui parcourent la terre!
Mon coeur au son des "tam tam"
danse au rytme de la brousse!
poésie des paysages sauvages
qui hantent mon âme
qui me rassurent
qui me ménént vers le bout de ma vie!
en espérant tant que l'autre soit meilleure!
Mon coeur au son des tambours
danse pour ne plus souffrir!
et c'est une danse sans fin
où j'oublie où je suis et qui je suis!
Rytmes chauds et sensuels
des pays si lointains
qui bordent mon coeur!
Mon coeur au son des "tam tam"
résonne des paroles
des sages et des sorcières!
Partir, en dansant, pour l'éternité!
au rytme des chants sauvages
de la brousse multicolore!
"SEULE, j'errais dans la nuit,
ne cherchant plus d'amis!
fuyant dans les rues
l'espoir à jamais perdu!
Des larmes brouillaient mes yeux,
le vent glacial emmélait mes cheveux!
il faisait soudain si froid,
et dans mon âme un si lourd poids
broyait mon être de toute part!
Une ombre me survola,
venue de nulle part,
pourtant, je n'avais pas d'effroi,
simplement, j'attendais
un peu comme une proie
sachant son heure arrivée!
Prés de moi, il se posa
et d'une main ma joue caressa,
effaçant la riviéres de mes larmes!
avait-il une arme?
Qui était-il?
D'ou venait-il?
Son souffle tiéde ma nuque frôlait!
Son parfum étrange m'envoutait!
alors je vis son regard
et son âme transperça mon âme!
Etait-il trop tard,
pour qu'avec lui, revint l'espoir?
Autour de nous, il faisait si noir,
et cependant, je le voyais!
son regard me réchauffait!
Alors, je fermais les yeux doucement,
alors que dans mon cou, je sentais ses dents!
Un intense plaisir m'envahit!
un court instant, je défaillis!
mais ses bras me retenaient,
et son corps me réchauffait!
A cet instant, je fus à lui!
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Par Dannylou le 25 Août 2014 à 13:24
FILLE DU VENT
Née un printemps
Par delà les océans
Fille du vent
Ainsi elle s’appela…
Plus belle qu’un coucher de soleil
Etincellante de vie
Eternellement sur la lande se promenant
…….
Que recherchait-elle ?
Ou bien que fuyait-elle ?
Chimère, songes, rêves..
Que lui murmurait le vent, son père ?
Etrangement elle semblait sortir de nulle part
et de la même manière disparaissait…
Mais…existait-elle vraiment ?
Ou n’était-elle que le fruit de mon imagination
Ou encore un vague souvenir
D’un autre temps, d’un autre lieu ?
Et puis un matin je la vis
Là …dans l’eau d’un lac
Son visage se dévoilait
Enfin j’allais savoir…
Et ce fut mon reflet que je vis…
Au cœur de mes nuits
Quand je pense que tout est fini…
J’entends sa voix
Je respire son parfum
Et je la vois dans la lande s’élancerMon double parfait
Le reflet de mon âme
A la recherche d’un temps perdu
D’un reflet, d’un amant
D’une île oubliée
A la recherche de sa vie……xxxxxxxxxxxxx
Née au printemps
Par delà les océans
Fille du vent…
C’est mon nom, je le sais maintenant©Dannylou
KUNDALINI
Autour d’un feu sacré
Unissons nous
En une danse éternelle
Tournoyons….
KUNDALINI
Je sens ton énergie
Le souffle de la Vie..
Cette énergie passons-la nous
De mains en mains,
Sur la roue du destin…
Les tambours résonnent en moi
J’entends l’écho de la voix des Anciens
KUNDALINI
Devient un souffle de feu
Qui emporte nos cœurs…
Les Femmes-Déesses sacrées
Sont unies pour dans cette danse t’honorer
Toi la Terre-Mére
Celle que les hommes ont oubliée
Je te nomme KUNDALINI
La force de l’énergie
Le centre de la vie
L’eau au fond du puits…..La Déesse a mille noms, mille visages Elle vient du fond des âges
Tantôt belle et rebelle
Tantôt plus douce que le miel
Et tantôt farouche guerrière
Franchissant les frontières La Déesse me guide sur le chemin
Doucement elle a pris ma main
Au cours du temps
Ses murmures m’enchantant…
Pour elle je m’élance et danse
Dans le tourbillon de la roue de l’année. Mon passé, mon présent
sont mêlés à ses chants
avec moi elle s’éveille
avec moi elle s’endort
Et tout contre mon cœur
Souvent je poserai
La poupée déesse
pour mieux la prier !The Goddess has one thousand names, one thousand faces
She comes from the bottom of ages
This afternoon beautiful and fly-away(rebel)
This afternoon sweeter than the honey
And this afternoon wild warrior Crossing the borders
The Goddess drives me on the road
Slowly she took my hand
In time Her rustles enchanting me …
For her I dash and dance
In the whirlwind of the wheel of the year. My past, my present
are mixed with its songs
with me she wakes up
With me she falls asleep
And everything against my heart
Often I shall put The doll goddess to ask her better! The Goddess has thousand names, thousand faces
She comes from the bottom of the ages
Sometimes beautiful and rebel
Sometimes softer than honey
And sometimes savage warlike
Crossing the borders The Goddess guides me on the way
Slowly she took my hand
In the course of time
she murmurs enchanting me…
For it I spring and dances
In the swirl of the wheel of the year. My past, my present
are mingled with its songs
with me it wakes up
with me she falls asleep
And all against my heart
Often I shall put the goddess doll
for prayer her bestxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Par de là le temps, Il sera encore là
Quant la porte de l’au-delà j’aurai franchi….
Tendant ses bras vers le ciel
Comme pour cueillir des étoiles..
L’arbre de vie, mon Arbre de vie s’élance
Et auprès de lui, je me sens si petite
Comme la Déesse Gaia
Mére de la Terre
Dans laquelle plongent ses racines
Il ne craint ni le vent
Ni la pluie ni les ouragans
Semblant tenir tête au temps….
L’arbre de vie
C’est un peu cet ami
A qui tout je confie
Dans mon jardin secret
Dans l’éternité..
Assise à ses pieds
Je me plais à rêver
Et encore à croire aux contes de fées…
Par delà le temps, il sera encore là
Et telle cette statue de bronze
A jamais je serai prés de lui !Je t'attends....
Je t’attends
Dans la douceur d’un matin
Dans la chaleur d’une nuit…
Je ne sais pas d’où tu viens
Ni quel sera ton destin
Tu n’as pas encore de prénom
Mais je t’imagine déjà
Doux comme du miel
et un regard d’azur…
si profond et si pur ! Je t’attends
pour toi, je serai « Maman »
celle qui sera là, tout prés de toi
te consolant, et te berçant…
inventant des histoires
où il sera question de fées…
car sur toi, elles se poseront toutes,
l’instant où de moi tu sortiras,
pour t’elancer dans le monde..
N’aies pas peur
Ecoute mon cœur
Battant au rythme du tien
N’aies pas peur
Je serai là pour toi…
Ecoute ma voix ! Je t’attends
Et ce refrain en moi monte déjà
comme une éternelle histoire..
Il était une fois….
Tout contre moi !Dans le creux des profondeurs
A l’abri du temps
A l’abri du vent
Vit mon âme, de l’océan le cœur…C’était il y a si longtemps
Quand sur la mer fiérement il voguait
Emportant notre amour
Dans un voyage sans fin…ttttttttttttttttttttttt
Je n’ai pas oublié
Dans ma chevelure tes doigts
Et la douceur de ton regard
Quand sur moi tu le posais…
Je n’ai pas oublié cet impudique dessin
Où telle une nymphe tu m’imaginais…Dans le souffle du vent
Emportés par l’océan
Nos destins à jamais se sont liés
Et quand au creux de l’abîme tu tombais
Avec toi mon cœur tu emmenais …
Pour toujours mon âme flotte au creux des vagues
Prés des grands icebergs blancs
Tout au bout du temps
Je sais que quelque part
Nous nous retrouverons
Dans l’île d’éternité
Ballayée par le vent
Tout au bout des chemins
et tu seras là pour prendre ma main….Ecris sur le vent
Sculptés dans le temps…
Nous avons pour vous tissé
La tresse magique
De notre amitié
Jour après jour
Notre cœur et notre âme y avons mêlé
Pour vous ouvrir les portes
D’un autre univers
Où tout se lie
Où dansent les fées
Où chantent les sirènes
où encore, rêvent les enfants !
Ecris sur le vent
Sculptés dans le temps
A La Tresse magique nous avons donné vie !Je ne dirai rien
Je ne pleurerai pas
Je retiendrai mon souffle
A genoux, j’attendrai
Et puis je te prierai, toi la Déesse
Toi Ma Mére, Ma Fille, Mon Ancêtre
Toi qui sait, toi qui dit…
Toi qui guide
Toi qui chante dans la nuit
Toi qui mon cœur fait battre….
Le jour pareil à la nuit sera
Une lune pâle et ronde brillera
Et dans le ciel, mille bouquets d’étoiles
Feront ta parure…Je t’ai cherché depuis si longtemps
Quand en mon cœur tu demeurais….
Chant lancinant qui me suivait, qui me guidait
A travers la roue de mon destin….Je ne dirai rien
Je ne pleurerai pas
J’attends ce moment depuis si longtemps
Ta lumière me couronnera
Ta main vers la mienne se tendra
Je sais alors que de « partir » il sera temps…MON PERE
Il pleut ce soir dans mon cœur
Coulent mes larmes en rivières argentées…
Souvenirs,.. Tourbillonne le passé..
….Il me tient toujours la main pour traverser…
Son doux regard vert se pose sur moi
Et jour après jour
J’apprends de la vie l’amour..
Il se promène en mon âme
Solitaire et si loin déjà
Me sourie t’il encore
Est il fier de moi ?...
J’oublie parfois son visage
Qui se dissipe dans le brouillard…du tempsTu me manques, tu sais
Et cela jour après jour
Tout ce que je ne t’ai pas dit, tout cet amour…
Se mêlent aujourd’hui dans le présent et le passé.. Où est-il ce père
Qui m’a toujours un peu manqué
Même lorsque prés de moi il était…
Son regard dans le lointain
Comme perdu dans un autre temps….
Pourtant je sens encore de sa main la chaleur
Au plus profond de mon cœur
Et si je ferme les yeux
Je le vois dans le parc se promener
Fragile fantôme dans la course du temps….. Il pleut ce soir dans mon cœur
Coulent mes larmes en rivières argentées…
Un soir d’été
Un soir d’orage
La Déesse est née..
Couverte de rosée
Parsemée d’étoiles
Tombée de la voie lactée
Sur la terre qu’elle fit sienne…. Un soir d’été
Un soir d’orage
Son chant sur la terre retentit..
C’était le jour, c’était la nuit
C’était l’aube des Temps….Un soir d’été
Un soir d’orage
Au milieu d’un tapis de fleurs
Au fond d’une grotte
Au creux de l’océan
Au cœur de la brume et du vent..
Elle est venue pour dire « je t’aime »
A toutes les femmes,
A tous les hommes qui naîtraient
Et qui la reconnaîtraient….Un soir d’été
Un soir d’orage…..®Fayleen-Danny
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